Minuit. L’air étouffe sous la poigne de l’été
Des guépards électriques et véloces
Courent dans l’herbe jaune des crêtes de nuage,
A la poursuite d’un troupeau noir de gnous,
Egarés de terreur, bientôt acculés
Aux remparts infranchissables de la montagne.
Et la peur pressant leur chair jusqu’au cœur
Tombent enfin les premières gouttes de sueur
Sur la savane hirsute des tours surchauffées….
2007