Certain soirs
Quand l’immense fatigue, entre ses mâchoires me broie
Qu’elle ne laisse rien du soleil, juste des pluies dans ma chair
Je me dis qu’il faut que tout s’arrête-là.
Alors, je me quitte et voyage
Tentant de trouver après les au-delà, la chaleur d’une braise,
Même juste une étincelle de mes anciennes forges
Pour me bouter le feu, renaître encore une fois.
2009